Besac-Arthur est un auteur- compositeur- interprète belge né à Verviers. Besac-Arthur découvre la musique et la chanson à l'âge de 18 ans. Après avoir enchaîné les projets musicaux pendant plusieurs années, au sein d'orchestres ou de groupes de Rock, il trouvera son nom de scène sous l'inspiration de son poète préféré Arthur Rimbaud. Lauréat du concours Sabam Midem en 2010, il se produira à Cannes et dans 4 autres villes françaises. Il jouera également sur la scène Carrefour des talents aux Francofolies. Il parcourra le monde afin de créer un album regroupant des artistes de différents pays. Il participera également aux sessions privées de Vivacité en compagnie de Vianney et du groupe Suarez. Il était ce 26 novembre à la salle le B'izou en Co-plateau avec le talent de The Voice de la saison précédente Jeremy Delaunoy.
Backstage : Qu’est ce qui t’as amené un jour à suivre ce chemin artistique ?
B-A: En fait j’ai trouvé une guitare chez moi quand j’étais petit qui a appartenu à mon père, il n’avait jamais vraiment joué mais il avait pris ça sur la route en venant de Turquie à l’époque. Quand je l’ai retrouvée, elle ne sonnait pas très bien et j’ai commencé à jouer avec, j’ai demandé à des amis qui jouaient un peu si ils ne pouvaient pas me montrer quelques accords, et je me souviens après une semaine j’ai mis ensemble les quatre accords que je connaissais et j’ai fait une chanson en anglais, c’est ça qui m’a permis de découvrir ce monde de la musique.
Backstage: Quel a été la réaction de ta famille par rapport à ce choix ?
B-A: J’ai perdu ma mère très jeune et mon père n’était pas souvent là, il n’y avait pas tellement de pression sur le fait de le faire ou non. Après j’ai aussi fait des études de journalisme, on m’a poussé à faire des choses comme ça. J'ai un peu travaillé la dedans, mais au final, c’est la musique le moteur de ma vie.
Backstage: Est-ce que c’est le journalisme ou la musique qui t’a donné l’envie de parcourir le monde ?
B-A: Peut-être les deux, je ne sais pas, j’ai retrouvé il y a quelques semaines dans mon garage de vieilles bandes dessinées que mon grand-père m’avait donné sur Tintin, je me souviens à l’époque il n’y avait pas tant la télé que ça, donc on lisait beaucoup, on avait des petits livres avec des contines et beaucoup de bandes dessinées, donc je lisais beaucoup ça. Mais mon envie de voyager s'est faite un peu sur un coup de tête, je n'avais jamais été nul part jusqu’à l’âge de 30 ans je pense, sauf à la mer du nord ou un peu en France. Et puis je suis parti tout seul avec mon sac à dos parce que j’avais envie de le faire et que j’avais écrit une chanson sur quelqu’un qui quittait tout et qui lisait des livres sur des tribu exotiques. J'ai voulu découvrir cela, mon premier pays fut l'Inde.
Backstage : Est-ce qu’il y a un pays qui t'a touché plus qu’un autre ?
B-A: Vu que c’est le premier, c’était l’Inde, c’est un changement complet, de culture, de manière de bouger, de chaleur, de beaucoup de choses. En arrivant la bas j’ai failli mourir parce que je ne savais pas comment traverser les rues tellement elles étaient bondées de rickshaws, de voitures, de piétons, de vélos et d'éléphants. L'Inde il y a 10 ans à Calcutta c’était toujours de la terre dans certaines rues, ils venaient tout juste de mettre un métro et ce n'était pas encore très développé. 9a a été pour moi une aventure qui m'a emmené jusqu'à Vârânasi puis au Népal; ça a été &galement le début d'une aventure spirituelle car j'y ai rencontré un moine boudhiste qui m'a enseigné différentes techniques de méditation..
Backstage: Racontes nous ton expérience avec Vivacité et Vianney.
B-A: Ça c’est grâce à ma manageuse, j'ai été invité aux sessions privées de Vivacité. C'était dans les studios ICP, c’était top en plus je rêvais de voir ces studios, et c’était cool de parler avec Vianney je lui ai parlé de mon carnet de voyage et il m’a aussi parlé de son goût pour l'aventure.
Backstage: Aurais-tu envie de faire une chanson avec Vianney ?
B-A: Oui bien sûr, j’aime beaucoup son univers, je l'ai même découvert un peu après. Je suis allé l'écouter et il a un super toucher à la guitare j’aime bien ce qu’il fait, vu qu’on a parlé voyage ça aurait pu être une chouette aventure d’en faire un ensemble et écrire une chanson.
Backstage: Il y a-t-il une scène que tu rêverais de faire ?
B-A: Je pense que ce serait le Botanique pour commencer, et puis Forest National que j’ai déjà fait bizarrement, c’était pendant le Covid pour soutenir les les techniciens du spectacle avec les Fleurs de Forest. Il y avait pleins d’artistes qui allaient là-bas dont Julie Zenatti que j'ai rencontré, c'était renversant, j'étais au milieu de Forest National et j'ai chanté "personne", uniquement les techniciens sur place.
Backstage: Aimerais-tu écrire pour un ou une interprète ?
B-A: J’aime bien Jean-Louis Aubert ça pourrait être sympa, j’ai plus d’idées avec son univers, où peut-être Gauvain Sers pourquoi pas.
Backstage: As-tu un mentor qui te guide un peu dans cet univers artistique ?
B-A: Il y en a beaucoup, moi mes influences sont plus nord-américaines, soit canadiennes soit USA avec Neil Young, Bob Dylan, moi ce qui me plaît c’est le côté avoir une plume et le partager en musique.
Backstage: Tu peux nous parler de tes projets ?
B-A: Oui, là je vais partir sur l’île de La Gomera dans quelques jours pour aller finir mon troisième album, après il y a des trucs que je ne peux pas dire parce que je ne sais pas encore si c’est accepté, mais il y a pas mal de nouvelles choses qui vont se faire, dont des premières parties de gens connu, et je fais des reprises aussi de temps en temps et bien sur la composition de mon nouvel album.