Champion de France espoir 10 danses, latines et sportives, finaliste des championnats de France. Guillaume intègre la troupe des danseurs de la saison 5 de "Danse avec les Stars" et il a pour partenaire la chanteuse Louisy joseph.
Backstage: Qu'est ce qui t'a donné envie de devenir danseur ?
Guillaume: Moi c’est tout simple en fait, ma mère est prof de danse maintenant à la retraite, mais elle était prof de danse et un jour elle est allé donner un cours à des enfants de mon âge, j’avais 8 ans et demi, et elle m’a dit vient voir le cours, et si ça te plaît tu pourras faire de la danse aussi.Donc je suis allé voir le cours et ça m’a plu ! J’avais le foot en parallèle, mais du coup je me suis axé là dessus et ça m’a beaucoup plu dés le début.
Backstage: Comment t'es tu retrouvé à DALS ?
Guillaume:C'était il y a quelques années, en fait je connaissais Christophe Licata, on avait fait des stages de danse professionnelle ensemble et par hasard en soirée, je lui avait dit : si il y a un casting pour l'émission penses à moi, parce que ça peut m'intéresser. Donc voilà, c'était pour la saison 4 de DALS, Christophe avait donné mon contact et le lendemain je suis allé sur Paris pour faire le casting. Je n'ai pas été pris pour cette saison là, ils ont pris Yann-Alrick à la place haha, mais ils ont tout de même gardé mon contact et ils m'ont choisi pour la saison suivante.
Backstage: Comment a commencé ton histoire avec la troupe de D'pendanse ?
Guillaume:D'avoir fait DALS ça m'a beaucoup aidé, ça m'a permis de créer des liens avec les danseurs qui étaient déjà là. Il y a un lien affectif, si je n'étais pas pote avec eux, je n'avais aucune chance de rentrer dans la troupe. Je n'ai pas cherché forcément à être pote avec eux, ça s'est fait naturellement, ils en ont discuté entre eux et ensuite ils m'ont convoqué entre guillemets dans un bar près du studio, ils voulaient connaître un peu mes intentions parce qu'ils cherchaient un danseur pour compléter la troupe. Et moi, j'ai accepté parce que c'est Maxime Deremez et que je ne pouvais pas refuser.
Backstage: Qu'est ce qui te plaît le plus dans cette aventure ?
Guillaume:Ce qui me plaît le plus réellement, d'abord il y a le côté humain, le fait d'être une équipe, j'ai toujours fait des sports collectifs et je me suis toujours plus ou moins sentit bien dans une team. Ce qui me plaît par dessus tout, c'est de danser, me produire sur scène et D'pendanse me le permet et puis travailler avec des danseurs comme ça, qui ont un tel niveau et une telle expérience dans le milieu pour moi, c'était une évidence.
Backstage: Qu'est ce qui te correspond le plus entre DALS et D'pendanse ?
Guillaume: Entre les deux je dirais plutôt D’pendanse, je pense que tout le monde te dira la même chose.C’est que à la base on a tous commencé la danse et DALS n’existait pas, donc en soit on a tous commencé à danser parce qu’on aimait la danse, on avait cette passion pour la danse, pour la scène, pour se produire devant un public, un public réel et D’pendanse ça me correspond plus pour ça.Les caméras, c’est vraiment un monde à part, il faut s’y faire,il y a un temps d’adaptation, c’est un monde complètement différent et c’est vrai que moi je me sens mieux quand je suis sur scène avec D’pendanse plutôt que sur un plateau avec une production qui te drive et avec qui on n’est pas toujours en accord.On fait en sorte que ça marche.Mais avec D’pendanse, là au moins je ne suis qu’avec des pros et c’est ce qui me permet de m’épanouir dans ce que je fais.
Backstage: Qu'as tu ressenti lors de ton premier show avec la troupe ?
Guillaume: Le premier show avec eux j’ai ressenti de la fierté, parce que en France, même il y a 5 ans , il n’y avait pas d’autre troupe qui se produisait comme ça à une telle fréquence et qui pouvait se permettre d’avoir des salles remplies comme les nôtres, donc finalement c’est vrai que c’était un bonheur pour moi de danser avec eux, et oui j’avais une certaine fierté, je pensais a ma famille et tout ça, c’est quelque chose d’assez important pour moi dans ma carrière.Pour moi, c’était quelque chose à long terme, j’ai un caractère où c’est tout ou rien, soit je m’engage je vais à fond, soit je ne le fait pas du tout.Pour moi, c’était évident, c’était une nouvelle famille et je me suis impliqué comme jamais !
Backstage: Lors de vos voyages, y a t'il un souvenir qui t'aurait marqué plus particulièrement ?
Guillaume: C’est vrai qu’on a fait pas mal de voyages ensemble et ils sont tous marquants.Passer des moments avec la troupe, en plus dans des endroits assez idylliques, c’est assez marquant.Mais c’est vrai que si je devais en retenir un, ce serait Madagascar, parce que on a vraiment été confronté à la réalité, la pauvreté qu’il pouvait y avoir dans le monde et c’est vrai que le fait d’avoir visité un camp d’orphelins, avec des familles très pauvres etc, on a été immiscé dans ce milieux là et ça a été un choc.Finalement, juste le fait d’être présents autour d’eux, ça nous a donné comme un boost finalement, c’est assez paradoxal, mais on était attristés de leur situation et en même temps on se sentait utiles et on était émus de voir ce qu’on pouvait produire comme sensations sur eux.C’était assez fou comme moment et aussi le fait juste de traverser les villes et qu’on allait de notre hôtel qui était quand même assez luxueux à un point de rendez-vous, on passait toujours dans des quartiers qui étaient très très pauvres, des bidons villes avec des gens qu’on voyait vraiment dans la pauvreté totale et on a vécu tout ça ensemble et ça restera marqué à vie.Comme t’a dit Maxime, on en a fait un tableau sur D’pendanse, tellement c’est quelque chose qui a été très marquant dans notre carrière d’artiste.
Backstage: Est ce que la compétition te manque ?
Guillaume: C’est pas que ça me manque, mais quand je regarde, je me tiens un peu au courant de ce qu’il se passe, parce que forcément on a tous été la dedans,moi je suis un des derniers qui est sorti de la compétition.Donc on va dire le plus frais entre guillemets.Je suis assez nostalgique finalement par rapport à ce milieu la, parce que pour moi, c’est un passé qui est assez proche, mais en soit ça ne me manque pas, parce que maintenant quand je fait la comparaison avec ce que j’ai la possibilité de faire maintenant et ce que je devais faire comme sacrifices avant, parce qu’on parle bien de sacrifices, financiers et humains, je ne me vois pas faire machine arrière.J’ai une phrase qui est toute bête, avant on payait pour danser et maintenant on est payé pour danser, ça peut paraître cru, mais quand tu as compris ça, après c’est vrai que c’est difficile, tu n’as pas de vie réellement.Moi je sais que j’ai fait ma crise d’adolescence quand j’ai terminé ma période de compétiteur, j’ai terminé ma carrière j’avais 23-24 ans parce que j’avais déjà plus ou moins des vues sur DALS, je me disais qu’il y avait peut être un tournant à prendre, donc je m’étais arrêté un an avant et pendant cette année là finalement j’ai un peu vécu mon adolescence, parce que jusqu’à là, je ne sortais pas, tous les week-ends étaient consacrés à la danse, donc j’étais jamais là, je partais de jeudi matin jusqu’au dimanche soir.J’étais un peu partout en France ou en Europe pour les compétitions ou pour des cours et c’est vrai que quand tu fais le bilan de tout ça, même si je ne vais pas cracher dessus parce que c’est grâce à ça qu’on a un minimum de bagages et un minimum de palmarès, mais pour moi, c’est un passage qui était obligatoire.Mais une fois que tu l’a fait et qu’on t’a donné la possibilité de faire DALS c’est compliqué après de faire machine arrière.
Backstage: Quel est ton souhait pour ta vie professionnelle future ?
Guillaume: Déjà que tout ce qui se passe en ce moment calme un peu qu’on puisse reprendre notre métier, parce que c’est vrai que en ce moment c’est très compliqué de travailler, je suis plutôt du style à viser déjà sur 1 ans.Se dire voilà, sur 1 an je veux que ça marche comme ça et après on verra.Mais déjà que la tournée puisse reprendre normalement, qu’on puisse s’épanouir là dedans et puis après en fonction de ça, forcément que si on a de la réussite dans cette tournée, après, on aura une autoroute, on pourra continuer sur cette lancée là.Bien sûr, rester dans le milieu artistique c’est ce que je souhaiterais, ça peut être chorégraphe, ou directeur artistique ou danseur mais c’est vrai que arrivé à un certain point, un certain âge, moi tant que je peux danser je le fais mais c’est vrai que d’ici une dizaine ou quinzaine d’années, je me poserais la question de savoir si je ne me replie pas sur plus un rôle de chorégraphe, coordinateur ou directeur artistique ce serait plus mon souhait on va dire.